En gros :
À Londres, années 1960 : Thomas, un photographe branché, se rend un matin dans un parc pour prendre des clichés. L'endroit est presque désert, sauf un couple qui s'embrasse, et que Thomas photographie de loin. La femme, Jane, s'aperçoit finalement de sa présence, et très dérangée, lui réclame les négatifs ; mais Thomas s'esquive. Jane le retrouve dans l'après-midi, et va jusqu'à s'offrir à lui : Thomas lui donne une pellicule, mais qui n'est pas la bonne. Il développe les photographies du parc, et réalise par agrandissements successifs (blow-up signifie « agrandissement » en anglais) qu'il a en fait été le témoin d'un meurtre. Il se rend de nuit sur les lieux et découvre le cadavre que ses photographies lui ont révélé. De retour chez lui, il trouve son atelier vide : tous ses clichés et négatifs ont été volés. Désemparé, il cherche conseil auprès d'un ami, mais en vain. Au petit matin, il retourne au parc, pour découvrir que le corps a lui aussi disparu.
Le film :
Le film sorti en 1966 remporta la palme d'or à Cannes en 1967.
Un petit scandale à son époque, on y voyait pour la première fois une femme entièrement nue (Jane Birkin en l'occurence).
Pour les fans de rock, on citera aussi la présence de Jimmy Page et de Jeff Beck jouant leur rôle dans un groupe nommé... les Yardbirds.
Scène d'anthologie : La séance photo où le photographe termine chevauchant son modèle de manière presque orgasmique. Je vous rassure, ca se passe pas comme ca dans un vrai studio photo.
Les amateurs de photographie pourront ainsi voir plusieurs Nikon F avec prisme en toît ainsi qu'un Hasselblad.
Conclusion :
A voir, une intrigue terriblement puissante, très psychologique, sans giclées de sang ni sexe gratuit.